mercredi 20 juin 2012

Etape 4, jeudi 15 juin :

Compte-rendu des élèves :

Au musée :
Cette semaine, nous avons étudié des documents sur la nature des marchandises qui étaient transportées : fruits, coton, céréales, sel, épices, cacao, café … qui remontaient la Loire. D’autres descendaient le fleuve : faïences, vin, charbon … Une gabarre pouvait peser jusqu’à 115 tonnes. Il y avait de nombreux péages tout le long. La taxe récoltée (suivant le poids ou la quantité) servait à entretenir les berges, ou à creuser le lit du fleuve. Charles VII a fait établir un péage à Myennes pour remercier un seigneur qui lui avait prêté son château. Celui-ci récupérait l’argent.
Le péage était gratuit pour les marchandises du roi et du clergé.
En passant le péage, quelquefois les gabarriers rusaient en indiquant de fausses quantités de marchandises. Quand ils le pouvaient, ils récupéraient le sel tombé des sacs, en raclant le fond du bateau, et le revendaient en contrebande. On les appelait les « gabelous ». Le sel était très contrôlé, car cette denrée était utilisée par tout le monde, tous les jours. C’est grâce à lui que l’on conservait les aliments (la viande par exemple).
Les tonneaux de vin (de Sancerre et de Pouilly) quelquefois n’arrivaient pas à destination dans de bonnes conditions. On le transformait alors en vinaigre.

L’outil du jour :
La plane grâce à sa lame, sert à tailler les chevilles de bois et se travaille dans le sens du fil du bois.


Autour de la construction :


Nous avons assisté à la mise en place des planches en bois, collées les unes aux autres pour les empêcher de se détacher.  Ensuite, les gabarriers nous ont fait monté sur leur première gabarre « La Belle Cosnoise ».



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